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Projet Agriculture
durable Comme chaque année vous trouverez ci-joint la
prévision de budget avec une répartition par comité tenant compte du nombre de
bénéficiaires finalement retenus et de la nécessité cette année encore de
continuer à assurer le suivi des anciens bénéficiaires pour consolider les acquis
en les aidant à s'organiser. GAE
Sahel transmet les demandes des villages et le nombre proposé résulte de
discussions avec les ingénieurs de GAE Sahel et nos représentants ainsi que de
contacts avec les comités en cas de doute sur les intentions et les
possibilités financières. En cas d'arbitrage les demandes des femmes ont eu la
priorité. Au
total nous prévoyons d'équiper environ 380 UPA supplémentaires (portant le
total sur le Mali à plus de 3 300 UPA). Dans
de nombreux villages GAE Sahel a commencé la sensibilisation pour la
constitution en coopératives. Il semble malheureusement que les structures (Chambres
d'agriculture et les AOPP Associations d'organisation professionnelles
paysannes) ne soient pas d'une aide très efficace. Conformément
aux orientations retenues lors de la dernière A.G., des comités ont pris de
nouveaux jumelages ou vont aider dans le domaine AD (Agriculture Durable) en attendant
de pouvoir le faire. Dans la mesure du possible les villages anciennement
jumelés ont été associés à la démarche. Ils sont conscients de la chance qu'ils
ont eue et trouvent normal d'aider leurs voisins à sortir de la misère. J'avais
prévu avec François Roullier-Gall de me rendre courant novembre en mission dans
la zone mais la menace islamiste et le risque Ebola qui se précise (un cas
avéré à Kayes) nous ont convaincus de différer notre projet. Malgré
un début tardif des pluies (elles se sont installées début août, soit avec 3 à
4 semaines de retard), les familles enrôlées dans le projet AD auront une bonne
récolte de maïs. La récolte de sorgho sera plus aléatoire car le cycle de
végétation est plus long et les pluies sont pratiquement arrêtées. Nous
allons à court terme finaliser les objectifs du projet pour cette nouvelle
campagne agricole 2014 – 2015. L'objectif principal reste le même :
multiplier les rendements en céréales dans un rapport de 3 à 5 et celui de
l'arachide (culture des femmes) dans un rapport de 2. Le
projet AD doit rester une priorité. Tous les témoignages concordent : les
bénéficiaires deviennent autosuffisants en céréales et ne connaissent plus la
faim pendant la période de soudure. Ceux qui possédaient un attelage et ceux
que nous avons équipés (près de 300) et qui font plusieurs fosses disposent
d'excédents. La vie des villages est complètement changée. Et les résultats
seraient encore plus importants sans le départ des « jeunes » pour l'orpaillage.
A.Josse |
CR
de visite du village de Diamani Coura commune
de Manantola le
6 février 2017 11H30
à 14H30 LACIM :
André Josse, Niantigui Dembélé, Yoro Haïdara Représentants de
GAE Sahel dont Bamba l'ingénieur qui suit la zone Accueil très
chaleureux de la population réunie en AG (voir photos). Le village est mal
informé des règles de fonctionnement de LACIM. Nous avons rappelé l'essentiel
mais Yoro devra revenir spécifiquement pour cela. Le village est
déjà aidé par d'autres ONG mais à part l'école (financement FADEC ? ) les
résultats ne sont pas visibles. Le village a
demandé le jumelage en constatant les résultats obtenus par les voisins de
Niampéla à une dizaine de km à l'est. Agriculture
durable Le village a
reçu 15 kits et chaque bénéficiaire a creusé une fosse conformément au contrat
signé. Il semble qu'ils n'ont pas compris qu'ils pouvaient faire plusieurs
fosses. Ils nous
indiquent qu'ils ont des problèmes de récipients d'arrosage. La réponse est que
dans le cadre de ce projet nous n'avons jamais répondu positivement à ce type
de demande. Il y a en plus 5
volontaires non équipés qui ont réalisé chacun une fosse. Nous insistons
sur la nécessité de remplir rapidement les fosses pour assurer une bonne
décomposition. Scolarisation
Les effectifs
sont satisfaisants sauf que, comme dans tous les villages de la zone, les
filles sont retirées de l'école avant la 6ème année. Elles sont mariées très
jeunes et envoyées à Bamako pour travailler et « payer leur
trousseau ». Chaque année il y a de grandes cérémonies collectives. C'est
un point délicat et les habitudes ne seront pas faciles à changer. 1ère A 2ème A 3ème A 4ème A 5ème A 6ème A Total Garçons 19 31 18 14 19 8 109 Filles 14 12 8 23 9 1 67 Nous avons
remarqué les fluctuations mais nous n'avons pas discuté des raisons. Il y a 3
enseignants. L'un est payé par l'Etat, les 2 autres ne reçoivent que la
subvention de 25 000 Fcfa ( Inspection académique ). Les parents ne payent en
effet aucune cotisation. Lorsque l'Etat a déclaré la suppression des écoles
communautaires, les parents ont considéré que les écoles devenant publiques ils
n'avaient plus rien à payer … Il va falloir
faire preuve de beaucoup de persuasion pour changer les choses. Niantigui a
donné des explications et nous avons clairement dit que cette position n'était
pas acceptable. Pour nous le minimum de salaire devait être de 40 000 F Comme d'habitude
les enseignants ont beaucoup de desiderata mais nous avons indiqué que, avec
l'AD, la priorité serait l'alphabétisation des femmes en 2018. Accord de
principe. Pas de moulin Il existe un
périmètre maraîcher de 2Ha avec une clôture mais pas d'eau (nous avons connu la
même situation à Mintinbougou à 10 km à l'ouest : la situation a été
résolue sans intervention de LACIM environ 10 ans après). Proposition :
nous allons devoir discuter avec les parents d'élèves et subordonner le
versement de l'aide à la scolarisation à un changement d'attitude. A.Josse Chargé de
mission zone de Bamako |