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Diamanicoura (Mali)
avec Monistrol sur Loire Anbalayam (Inde) avec Monistrol sur Loire Retour page d'accueil |
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À
Monistrol, LACIM est jumelée avec Diamanicoura (village malien). Ce jumelage a pour
objectif de soutenir la réalisation de
projets de développement, nés de la demande des villageois, et suivis sur place
par des cadres locaux, salariés de l’association. Il s’agit d’améliorer les
cultures vivrières et le maraichage par la fabrication de compost, de favoriser
la santé par des structures adaptées, de permettre aux femmes d’enrichir leurs
connaissances (lire, compter, gérer l’économie domestique…) par des cours
d’alphabétisation, et de veiller à la scolarisation des enfants notamment des
filles.
Le but de notre association
LACIM-Monistrol est de récolter de l’argent pour aider à financer ces actions.
Compte Rendu
de visite du village de Diamani Coura commune
de Manantola le
6 février 2017 11H30
à 14H30 LACIM :
André Josse, Niantigui Dembélé, Yoro Haïdara Représentants de
GAE Sahel dont Bamba l'ingénieur qui suit la zone Accueil très
chaleureux de la population réunie en AG. Le village est mal
informé des règles de fonctionnement de LACIM. Nous avons rappelé l'essentiel
mais Yoro devra revenir spécifiquement pour cela. Le village est
déjà aidé par d'autres ONG mais à part l'école (financement FADEC ? ) les
résultats ne sont pas visibles. Le village a
demandé le jumelage en constatant les résultats obtenus par les voisins de
Niampéla à une dizaine de km à l'est. Agriculture
durable Le village a
reçu 15 kits et chaque bénéficiaire a creusé une fosse conformément au contrat
signé. Il semble qu'ils n'ont pas compris qu'ils pouvaient faire plusieurs
fosses. Ils nous
indiquent qu'ils ont des problèmes de récipients d'arrosage. La réponse est que
dans le cadre de ce projet nous n'avons jamais répondu positivement à ce type
de demande. Il y a en plus 5
volontaires non équipés qui ont réalisé chacun une fosse. Nous insistons
sur la nécessité de remplir rapidement les fosses pour assurer une bonne
décomposition. Scolarisation
Les effectifs
sont satisfaisants sauf que, comme dans tous les villages de la zone, les
filles sont retirées de l'école avant la 6ème année. Elles sont mariées très
jeunes et envoyées à Bamako pour travailler et « payer leur
trousseau ». Chaque année il y a de grandes cérémonies collectives. C'est
un point délicat et les habitudes ne seront pas faciles à changer. 1ère A 2ème A 3ème A 4ème A 5ème A 6ème A Total Garçons 19 31 18 14 19 8 109 Filles 14 12 8 23 9 1 67 Nous avons
remarqué les fluctuations mais nous n'avons pas discuté des raisons. Il y a 3
enseignants. L'un est payé par l'Etat, les 2 autres ne reçoivent que la
subvention de 25 000 Fcfa ( Inspection académique ). Les parents ne payent en
effet aucune cotisation. Lorsque l'Etat a déclaré la suppression des écoles
communautaires, les parents ont considéré que les écoles devenant publiques ils
n'avaient plus rien à payer … Il va falloir
faire preuve de beaucoup de persuasion pour changer les choses. Niantigui a
donné des explications et nous avons clairement dit que cette position n'était
pas acceptable. Pour nous le minimum de salaire devait être de 40 000 F Comme d'habitude
les enseignants ont beaucoup de desiderata mais nous avons indiqué que, avec
l'AD, la priorité serait l'alphabétisation des femmes en 2018. Accord de
principe. Pas de moulin Il existe un
périmètre maraîcher de 2Ha avec une clôture mais pas d'eau (nous avons connu la
même situation à Mintinbougou à 10 km à l'ouest : la situation a été
résolue sans intervention de LACIM environ 10 ans après). Proposition :
nous allons devoir discuter avec les parents d'élèves et subordonner le
versement de l'aide à la scolarisation à un changement d'attitude. A.Josse Chargé de
mission zone de Bamako |